Le fichier écologique des essences intègre un nouveau découpage du territoire wallon en dix zones bioclimatiques. Basées sur des données climatiques actualisées et sur la réponse des espèces forestières au changement climatique, elles en constituent la porte d’entrée.

L’équilibre forêt-faune est un des principaux enjeux en matière de gestion durable des forêts en Europe. La connaissance des effectifs, ou au moins de leur évolution, est une information essentielle pour assoir une gestion cynégétique appropriée.

Savez-vous vous situer précisément sur la carte ? Alors, vous pouvez désormais avoir une idée de la disponibilité en eau et en éléments nutritifs sous vos pieds en quelques clics !

En Wallonie, les plantations résineuses représentent environ 43% de la surface des forêts et fournissent annuellement plus de 3 millions de m³ de bois, soit plus du double de nos forêts indigènes (feuillues). La plupart sont des peuplements de production intensive de bois destiné à une industrie spécifique : sciages pour la construction essentiellement, ainsi que des sous-produits pour les panneaux, le papier et l’énergie. Dans ces conditions, l’administration forestière vise à optimiser ses méthodes de production.

Nous avons identifié les zones où la disponibilité du magnésium est tellement limitée qu’elle est susceptible d’affaiblir les arbres. Des pratiques de gestion adaptées y sont donc recommandées.

Le chêne est l’essence reine des futaies feuillues wallonnes mais sa croissance est lente. La cohabitation avec des essences plus dynamiques, comme le frêne et l’érable, est intéressante à plus d’un titre. Mais comment gérer cette diversité sur le long terme ? Cette question se pose également pour d’autres associations d’essences, comme les mélanges à pin sylvestre.

La récolte du bois s’accompagne d’une exportation d’éléments nutritifs. Un prélèvement irraisonné de la biomasse ligneuse peut dès lors engendrer des déséquilibres nutritionnels graves au sein des forêts, compromettant la durabilité de ces écosystèmes. Dans ce contexte, un outil permettant d’estimer ces exportations minérales a été développé.

Comment diversifier les forêts et maintenir une bonne production de bois dans un contexte de changement climatique ? L’étude de nouvelles espèces issues de plantations en arboretums contribue à répondre à cette question.

La perte de vitalité récente de nombreux chênes wallons a été expliquée par l’analyse de leur croissance durant les 40 dernières années, reliée à l’histoire des stress vécus par ces arbres.

Les changements climatiques impactent tous les composants du système Terre, y compris les forêts. Pour préparer la forêt à ces nouveaux défis, les stratégies de gestion doivent être adaptées dès à présent. Parmi celles-ci, le recours aux forêts mélangées constitue une option intéressante.

Chênes, hêtre, épicéa, pin et douglas dominent les forêts et l’industrie du bois en Europe de l’Ouest. Ce système, basé sur trop peu d’essences, montre ses limites. La crise que traversent l’épicéa et le douglas n’en est-elle pas une démonstration ? Il est urgent de repenser la gestion de nos forêts afin d’améliorer leur résistance aux aléas et leur contribution à la production de bois, à la qualité des sols et de l’eau, à la biodiversité. 

La Wallonie s’est dotée en 2016 d’un vaste réseau de mesure de l’impact des ongulés sauvages sur la régénération forestière. Quels bilans peut-on espérer tirer de ce dispositif ? Exemple de Florenville.

Les changements globaux, qu’ils soient climatiques ou sociétaux, nous forcent à adapter notre manière de gérer les forêts. Les certitudes du passé sont remises en cause. Les signes de faiblesse qui se manifestent chez certains arbres nous font, par exemple, réfléchir à leur place en forêt au vu du climat futur.

Production emblématique de l’Accord cadre de recherches et vulgarisation forestières, le « Fichier écologique des essences » nouvelle mouture est disponible sous la forme d’une application web depuis l’été 2017. Plus qu’un simple outil décrivant quelles essences installer selon les caractéristiques de chaque parcelle, il encourage les gestionnaires à une meilleure prise en compte du fonctionnement de l’écosystème forestier. Par la démarche qu’il propose, il permet de renforcer les connaissances des gestionnaires, de diversifier les essences à prendre en compte et d’améliorer l’aptitude de chacun au diagnostic stationnel.

Estimer le niveau de productivité d’un peuplement forestier est une démarche fondamentale pour guider le choix d’un itinéraire sylvicole. Les gestionnaires forestiers peuvent désormais facilement calculer l’indice de productivité des futaies pures équiennes grâce à l’outil en ligne « H50 ».

La forêt couvre plus de 30 % du territoire wallon et est en constante évolution (éclaircies, mises à blanc, plantations ou régénérations naturelles, changements d’affectation, etc.). Il est donc important de pouvoir suivre ces changements, notamment au travers de l’inventaire forestier régional, mais aussi via la production et la mise à jour de cartes thématiques décrivant l’emprise forestière ou encore la distribution des coupes rases et des principaux types de peuplements.

L’étude de nouvelles sylvicultures requiert inévitablement des expérimentations menées dans le long terme. Le suivi de telles expérimentations figure parmi les plus précieuses retombées de l’Accord-cadre de recherches et de vulgarisation forestières, même si ces dispositifs n’ont pas encore révélé tous leurs secrets.

La forêt wallonne, au même titre que ses voisines européennes, est confrontée à une épidémie très importante de scolytes (Ips typographe et Chalcographe). Elle s’explique en grande partie par les chablis liés aux tempêtes Eleanor et David en 2017 ainsi que par les conditions climatiques de 2018, particulièrement favorables à la prolifération de l’insecte. 

La politique forestière de la Wallonie peut désormais s’appuyer sur un outil de simulation de l’évolution des ressources forestières développé à partir des données issues de l’Inventaire Permanent des Ressources Forestières de Wallonie (IPRFW) et de la télédétection.